Pollux_Philou@Rouliroula

[tontonrider]

PHILOU et POLLUX vous étes de grand CHAMPION .

Vous avez mérité la haie d'honneur.

[dany-bxl]

[Chris]

Merci les gars de nous permettre de faire les hystériques au moment du podium !

Congratz pour votre performance !

[despy]

Nous étions dans notre équipe 8 puis 7,5 ensuite 7 après 6,5 enfin 6 pour courir ces 24h du Mans! Et vous..... vous avez commencé à 2, vous avez continué à 2 et vous avez même terminé à 2....... Et au final pour arrivé avant nous

Bravo

[Seb]

Bravo les artistes !!!!!!!

[didou]

Chapeau bas les amis!

[GS]

Superbe perf'
Vous êtes de vrais pros et des exemples de persévérance pour tous; MERCI!

[vinciane]

Waouh
félicitations à vous 2

[philou]

Même pas mal ! Cette fois c'est pas vrai, les genoux se font quand même encore sentir

Un résumé viendra, mais je voudrai quand même remercier le grand dadet qui m'a accompagné dans cette galère pour m'avoir permit de vivre ça ! Notre Duo a été très équilibré, fatigues, crampes, froid, ralentissement. On a tous vécu ensemble de manière assez similaire. J'ai par contre eus la chance d’échapper à de fortes douleurs dans les pieds, car c'est ce qu'il y a de pire pour le moral. Je n'ai découvert la persévérance de mon binôme qu'à la fin.

[Musa]

Bravo à vous, franchement c'est hallucinant vos performances!!

[wimmm]

L'équipe qui met Rouliroula sur le podium.

[Pollux_]

Merci beaucoup tout le monde! C'était une joie de pouvoir vivre ça avec vous tous, toujours dans une bonne ambiance! Rouliroula c'est quand même une grande et belle équipe!

Par contre, j'ai mal.

[philou]

inscription : done

Podium : done !

Mais dit donc, ça aura pas été de la tarte !

On était bien entrainés, mais ça c’est quand même joué à pas grand-chose. Quand après un tiers de la course on a commencé à sentir les crampes arriver sérieusement alors qu’on était seulement 4ème avec un tour de retard sur des 3emes qui nous contrôlaient, on en menaient vraiment pas large ! Le froid et la nuit achevant notre moral, surtout le froid ! Sans un massage vigoureux de Babou sur des mollets bien raidis, je ne suis pas sûr que j’aurai tenu la nuit. Merci à tous ceux qui nous ont aidés à pallier aux manquements en habits chaud. Il m’a fallu un survêt, un sweat, un bon sac de couchage et une couverture pour supporter le froid.

Avec plus d’un tour d’avance sur les 5eme, la seule option raisonnable était de ralentir pour assurer cette position et attendre une hypothétique défaillance d’une des 3 première équipes. Ce qui s’est heureusement passé peu de temps après et nous a rendu la motivation pour tenir sans trop forcer.

Même si ça n’a pas été très fun, je dois saluer les seconds qui ont décidés pratiquement du même choix en même temps ! Assurer la position en faisant un strict minimum d’efforts pour minimiser le risque de blessures. Ils ont bien géré ce schéma en restant bien collé derrière nous à chaque fois qu’on les rattrapait (avec un tour de retard), au départ ça m’a bien cassé le moral (c’est aussi un des objectifs de la chose). Par la suite j’ai tenté quelques petites attaques mais sans résultat. Vu que l’on avait plus à perdre qu’à gagner à ce petit jeu-là, je me suis abstenu d’en faire trop. Quand on a encore ralenti (l’écart sur les 4eme grandissant), ils en ont profité pour nous reprendre un second tour, la course était alors quasi faite. Plus rien d’original ne s’est produit dans la seconde moitié de la course.

Du coup on a davantage fait une course de contrôle que d’attaque, c’est nettement moins fun, ça rend la compétition plus monotone.

Au matin, l’écart avec les 4eme grandissant, on a continué à ralentir. Le retour du soleil a aussi aidé à faire disparaitre les début de crampes, ce qui m’a permis de m’amuser un peu plus en roulant avec des connaissances (Roox, Tom, GS, Kayakiste, Pepit, 8wd, Iggnorance, Minoustate, Dave, Yeison, et bien d’autres). Pollux peinait en silence dans ses rollers, mais ça je ne le savais pas. On est resté avec une moyenne sous les 10 minutes, bien loin de notre « objectif » de vitesse initial. Bien sagement, on a assuré notre objectif en oubliant nos boulets sauce Longchamp…

Polaire, compote, chips au sel et soupe chaude à rajouter à la liste bien longue des choses à emporter au Mans.

Et quelques chiffres pour terminer : 154 tours (74 pour Pollux et 80 pour moi), 644,5km, moyenne de 9’21’’ (9’27’’ pour Pollux et 9’17’’ pour moi) , 50eme au général et surtout une 3eme place en duo.

Ce qui a été cool, c’est qu’on a rencontré les même difficultés en même temps, début de crampes aux box, froid, manque d’énergie (à part les douleurs aux pieds auxquelles j’ai échappé), et qu’on a du coup été très très homogène du début à la fin. Pollux a juste ralenti un poil plus sur les toutes dernières heures. Trop besoin de lui, je lui dit rien !

Difficile de dire si on est parti trop vite ou pas, ce qui est certains c’est qu’on avait pas prévu de ralentir autant. Au départ on était bien sous les 9 minutes, ce qui avec le vent était plus rapide que ce qu’on s’était fixé, mais après seulement ¼ de la course on a déjà commencé à ralentir la cadence.

Merci à tous pour l'ambiance toujours excellente de ces 24h !

Pollux_Philou_Mans_2012.xls

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[Rota]

Je passe rapidos sur le forum, trop de boulot à rattraper...

Vraiment super les gars! C'était chouette de vous voir vous donner là-dedans.

Je développerai plus tard...

Gros bisous !

[Karoutcho]

Félicitation à tous les deux... Vous avez été vraiment impressionnants !! Quel mental il faut avoir quand on vous voit tout misérables à grelotter sur votre chaise, le visage marqué par la fatigue et le sel... Chapeau très bas pour la performance !! Quelle chance de vous avoir, sans ça, on ne pourrait jamais aller mettre l'ambiance au pied du podium !! Merci

[Pollux_]

Podium : done !

Mais dit donc, ça aura pas été de la tarte !

C'est clair que ça ne s'est pas fait sans mal, mes chevilles me le rappellent chaque jour..

Niveau condition physique, j'étais bien préparé, mais niveau kilomètres en roller, j'étais proche du zéro.. Je l'ai regretté par après.

Le départ se passe bien, je prends le temps de chausser convenablement mes patins, je m'élance pour la première fois dans la Dunlop, qu'elle est facile cette première fois! Mais je reste cool, comme on a dit avec Philou, pas partir trop vite. La première descente a son lot de chutes, de frayeurs, d'odeurs de freins tampons cramés, de freinages en T aléatoires, je me méfie et double au fur et à mesures tous ceux qui ont été plus rapides que moi à chausser. Et là c'est la catastrophe, l'averse prévue juste avant le départ est là, et trempe le circuit très rapidement. Mes roues n'accrochent pas, je redouble de prudence, surtout pour éviter les gens qui chutent seuls ou dans des trains autour de moi.. Après 4 tours faits à un rythme prudent, je donne le relais à Philou en le prévenant que ça glisse fort, il en sera témoin dans le premier virage..
En rentrant dans le stand, je sens déjà mes adducteurs, saleté de pluie. Les relais suivants s’enchaînent bien sur sol sec, la vitesse augmente, on est dans notre rythme. Je crois qu'on est classés 6ème à ce moment de la course.
Quelques relais plus tard, je ne supporte déjà plus mes chaussons bas, je décide de passer à mes M100, avec mes platines habituelles. Pas de chance, une vis se montre récalcitrante, je dois aller faire un tour jusqu'au stand Powerslide pour qu'ils m'aident à la défaire, je stresse car le temps passe et je dois relayer Philou.. Ils arrivent finalement à la défaire, je trottine jusqu'au stand pour remonter mes platines, et le temps presse. Au moment d'arriver sur la zone moquette, je sais que j'ai raté Philou qui doit faire un tour de plus. Ça me gêne de lui imposer ça, surtout qu'il ne sait pas ce qu'il se passe.
Je m'applique donc aux relais suivants de bien rouler, bien m'étirer entre les relais, bien m'alimenter, m'hydrater, j'essaie vraiment de me préserver pour le reste de la course.
Lorsque la nuit avance, on décide de changer de stratégie, on fera des relais d'une heure, plus facile de calculer les relais, il suffit de se présenter sur la zone moquette à l'heure pile, et on relaie au prochain passage. Facile. Les calculs sont finis.
Pendant la nuit, les premières crampes apparaissent au moindre faux mouvement, j'ai des spasmes de froid et de tétanie qui apparaissent, même emmitouflé dans le duvet, ça me met un coup au moral. Chaque personne de Rouliroula qui passe me demande comment ça va, pas top... Ça se voit à leurs têtes quand ils me regardent que je n'ai pas l'air d'aller bien.. J'attends les chauds rayons du soleil avec impatience!
C'est à la fin de mon relais de 4h à 5h que j'aperçois les premières lueurs du jour. Et je me dis en voyant la lumière progresser derrière la Dunlop, que c'est un des moments que j'adore pendant les 24h, voir ce jour se lever sur le circuit, et d'un coup le moral revient.
Malheureusement, si le moral est bon, ce sont aussi les douleurs aux pieds qui viennent avec le lever du jour. Je n'ai plus le choix, je chausse déjà mes patins "confortables", il faudra faire avec. Et je commence à compter le nombre d'heures que je dois encore faire... Encore 5. On est 4ème à ce moment je pense..
Les 3ème Duos nous sapent le moral en venant patiner avec nous, qu'ils dégagent! Ils veulent contrôler leur 3ème place, et moi je veux qu'ils me foutent la paix, moi et mes pieds douloureux. Rien de pire que de d'être obligé de leur montrer que je ne peux plus pousser correctement, que je n'arrive plus à bien avancer, d'avouer mon infériorité. Super frustrant. Heureusement, au relais suivant ils arrêtent de nous coller.
Cette journée du dimanche est longue, très longue, je veux qu'elle s'arrête, je veux qu'elle finisse, surtout quand j'arrive dans les stands et qu'on me dit qu'on est 3ème. Pourtant je n'ai doublé personne, je suis sceptique. Quelque chose a dû arriver à une équipe devant, une blessure apparemment. Tant mieux. Bizarre de penser ça. On se dit que c'est la course. Le malheur des uns....
Je compte toujours les heures qui nous séparent de la fin. Je ne veux plus rouler, ça y est j'en ai marre. Les tours se rallongent, et je ne peux rien y faire. Les copains dans les stands m'entendent me plaindre et râler, pas forcément habituel pour moi, enfin je ne crois pas... et ça m'énerve aussi, je suis là pour m'amuser, pour prendre du plaisir, mais je n'y arrive plus. J'irai jusqu'au bout, je dois, je veux, aller chercher cette médaille qui nous tend les bras.
Encore quelques heures. Philou me propose de faire 2 relais d'une demi heure pour que je fasse le finish, un relais de 14h30 à 15h, et l'autre de 15h30 à 16h.. Je ne peux pas accepter, ça voudrait dire chausser deux fois mes patins au lieu d'une, impossible.
Je fais ma dernière heure avec le 2ème duo, ils veulent absolument rester avec nous, éviter les autres groupes, ils ont peur des chutes, moi ça m'énerve, mais je n'y peux rien, alors je prends mon mal en patience et j'entame la conversation.
Je donne ensuite mon dernier relais à Philou, il est plus frais que moi, il finira très bien ces 24h, moi je n'en peux plus. J'enlève mes patins, mes chaussettes, mes tapes au plus vite. Vite en finir avec toutes ces douleurs et retrouver mes tongues!!!
Je suis quand même ému quand Philou rejoint le stand une fois les 24h finies, sacré coéquipier quand même! Je l'ai pas entendu une fois se plaindre pendant 24h! (C'est aussi l'avantage du duo ).
Je voudrais adresser à toute l'équipe Rouliroula un grand MERCI pour tous vos petits mots, petits gestes qui m'ont donné du courage, l'envie de faire bien, de pas vous décevoir, c'est une force énorme que vous avez là, de savoir nous remonter le moral et nous soutenir quand on en a eu besoin!

Allez, on pense déjà au Mans 2013!

[philou]

ça glisse fort, il en sera témoin dans le premier virage..

Une chute après 500m, j'ai fait très fort. Mais avec du recul, je suis content d’être tombé gentillement dans la montée, car ça m'a permit de réaliser à quel point mes roues neuves glissaient et de faire la descente avec la plus grande prudence.

Ça me gêne de lui imposer ça, surtout qu'il ne sait pas ce qu'il se passe.

A ce moment de la course ce n'était vraiment pas un problème. J'ai plus "râlé" au matin quand je me suis pointé à l'heure 59'50'' et que t'étais pas encore là. Ralé d'avoir fait un tour "trop vite"

Pendant la nuit, les premières crampes apparaissent au moindre faux mouvement, j'ai des spasmes de froid et de tétanie qui apparaissent, même emmitouflé dans le duvet, ça me met un coup au moral. Chaque personne de Rouliroula qui passe me demande comment ça va, pas top... Ça se voit à leurs têtes quand ils me regardent que je n'ai pas l'air d'aller bien..

J'ai vécu la même chose, mais moi dès le début de la nuit on m'a dit que j'avais pas l'air bien ! Pour moi le froid de cette année aura été le plus difficile de ces 24h. C'était pas la meilleure année pour faire un duo ! Je ne garde pas un bon souvenir de cette nuit. Le froid qui casse tout espoir de bonne humeur durant les pauses, le vent, l'objectif à ce moment raté, le contrôle de la course par les 3eme, la fatigue physique pas du tout prévue, les crampes en embuscades. La seule bonne chose que je garde de la nuit, ce sont les attentions apportées par les autres (entre autre un massage par Babou et des affaires pour se couvrir par Tonton, Luis, Babou et Musa)

Je l'ai pas entendu une fois se plaindre pendant 24h! (C'est aussi l'avantage du duo ).

Babou elle, elle m'a entendu ! Faut être sadique pour faire ce boulot !

[TigerEnte]

(c)